Les dettes de mon mari (ePub)

Yann a essayé de mettre son bras autour de moi, mais je l'ai secoué, dégoûté. J'étais mal à l'aise avec cette idée depuis le début. Yann m'a présenté comme apéritif pour faire venir les gars à la remise des diplômes. J'avais un peu froid malgré la chaleur. Ma robe d'été rouge était déjà si provocante que je ne la porterais jamais à l'extérieur. Il était presque à hauteur de genou, mais boutonné et assez transparent. Ma poitrine et aussi le petit string noir étaient bien plus que ce que je pouvais deviner.

"Bébé ! S'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît !", m'a supplié Yann. Je me suis tourné vers lui et j'ai regardé profondément dans ses yeux. "Comment imaginez-vous cela ? Et que voulez-vous que je fasse exactement", lui ai-je demandé avec irritation. "Soyez juste un peu plus gentil, charmant. Un peu accessible", a-t-il répondu. "Après cela, je te gâterai avec tous les raffinements, mon chéri ! Je secouais la tête, incrédule, et j'ajustais soigneusement les verres à vin. Pendant que Yann ouvrait le vin, je suis sortie. La table a été mise sur la véranda. Il ne manquait que le vin. Les deux partenaires commerciaux de mon mari avaient la quarantaine, tout comme mon mari lui-même. Ils portaient tous deux des vêtements décontractés et sportifs. "Regardez, notre belle hôtesse est de retour ! Nous pensions t'avoir perdu, mon cher", se moquait l'un des deux hommes. Il s'était présenté comme M. Thom, et s'est levé pour m'aider avec les lunettes. Son partenaire, M. Elssner, en revanche, n'était pas aussi bien élevé et fixait mes seins pulpeux, qui tremblaient de façon séduisante à chaque pas.

"M. Thom, comme c'est gentil", j'ai fait semblant et lui ai rendu son sourire. Il m'a pris le plateau et je me suis mis à distribuer les verres. Quand cela a été fait, Yann est venu avec le vin et l'a versé après la tournée. Il a levé son verre : "A la santé des hommes d'affaires", a-t-il acclamé. "Et bien sûr à notre hôtesse", répondit M. Thom. Lentement, le ciel nocturne s'est mis à se couvrir et le soleil n'a pas tellement brûlé. La situation a semblé se détendre peu à peu. Le vin fort a commencé à me monter à la tête et à se tordre. En vain, j'ai essayé de m'y opposer avec de l'eau. Après un moment de bavardage trivial, Yann a finalement essayé d'atteindre le but de la soirée.